A la recherche de l’indice parfait pour réduire la toxicité dans les lymphomes de Hodgkin

Ce projet a été sélectionné dans le cadre de notre quatrième appel européen : FIGHT KIDS CANCER 2023. Il est financé conjointement par Imagine for Margo, Kriibskrank Kanner Fondatioun, CRIS Cancer Foundation, KiKa et KickCancer.

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Le lymphome hodgkinien classique (LHc) représente 15 % de tous les cas de cancer chez les enfants et les adolescents et constitue la première cause de cancer à l'adolescence.

Aujourd'hui, près de 90 % des patients atteints de lymphome hodgkinien classique bénéficient d’une survie à long terme grâce aux options thérapeutiques "classiques" telles que la chimiothérapie combinée à la radiothérapie. Ces thérapies sont très toxiques pendant le traitement (toxicité "aiguë") mais peuvent également provoquer des effets secondaires à long terme (toxicité "à long terme"). Il est donc nécessaire de se concentrer sur la réduction de la toxicité aiguë et de la toxicité à long terme.

Pour réduire la toxicité, il faut réduire l'intensité des traitements, mais cela n’est possible que si les patients présentant les types de LHc à risque "faible" sont d'abord correctement identifiés. C'est ce que nous appelons la "stratification du risque".

Aujourd'hui, les patients sont classés dans des groupes de risque sur la base de l'imagerie (comme les scanners).

Ce projet ("Eurholy") visera à définir une nouvelle méthodologie pour catégoriser les patients au moyen d’un nouveau marqueur biologique qui peut être trouvé dans le sang du patient. La recherche sur les lymphomes chez les adultes démontre en effet qu'une "biopsie liquide", qui consiste à rechercher l'ADN circulant du cancer, est une approche valable. Dans ce cas, le projet recherchera les cellules typiques de ce cancer, les cellules géantes multinucléées appelées Hodgkin et Reed-Sternberg (HRS).

Les équipes de recherche ont accès à 500 échantillons provenant d'essais antérieurs et incluront des échantillons provenant de 400 patients supplémentaires qui participeront à des essais cliniques en cours.

Grâce à une stratification plus précise du risque, il sera possible de réduire la toxicité à long terme des traitements en identifiant les patients pour lesquels la radiothérapie n'est pas nécessaire et en omettant certaines des chimiothérapies les plus toxiques.